Hier a débuté, sur les hauts de Lausanne (Suisse), la première session de formation au brevet romand de gestionnaire canin. Il s'agit de la deuxième initiative prise par les milieux canins, et plus particulièrement l'Union canine suisse et la Société vaudoise de protection des animaux (SVPA), pour apporter un début de solution à la problématique des chiens dangereux.
Comme le nom de ce brevet le laisse entendre, cette formation est dévolue aux personnes qui seront appelées à gérer les canidés sous forme administrative (communes, cantons, polices, notamment).
Pour l'essentiel, les cours dispensés doivent permettre aux futurs brevetés de maîtriser les différentes législations en vigueur (fédérales et cantonales).
Ces cours s'appliqueront également à faire de ces gestionnaires de fins connaisseurs du milieu canin, afin de leur permettre de mobiliser à bon escient les spécialistes nécessaires (éducateurs canins, comportementalistes, vétérinaires, etc.) lors de la gestion d'un cas problématique. Ce sont également eux qui assureront le suivi de ces cas.
La création de ce brevet romand répond à la nécessité pour les différents acteurs de la gestion des chiens de partir d'une même approche du problème, même si les lois cantonales sont différentes.
Le gros point noir de ces législations à géométrie variable demeure les listes de races de chiens dites dangereuses ou potentiellement dangereuses. En effet, 75% des chiens suisses ne sont pas de race, mais bâtard ou corniaud.
La classification des chiens selon les listes va donc être extrêmement ardue, voire arbitraire et les propriétaires dont les protégés seront mal catalogués n'hésiteront pas à recourir contre ces décisions.
Pour le canton de Vaud, par exemple, on compte 60 000 chiens déclarés. Sur ce chiffre, le vétérinaire cantonal Jacques-Henri Penseyres estime qu'il faut retrancher 5000 déclarations erronées (chien mort, etc.), mais qu'il y a aussi environ 15 000 chiens «hors la loi» qu'il faudra bien débusquer pour appliquer la nouvelle loi cantonale sur les chiens.
A la louche, cela veut dire 50 000 chiens qui devraient être identifiés, ou pour le moins, tous ceux qui répondent au critère «taille moyenne». Un travail de titan, qui coûtera cher?
Malko, corniaud, enregistré comme croisé malinois, donc absent des fameuses listes. Mais la maman est rottweiler croisée beauceron.
Image: JÉRÔME HENRY
Article et photo du site 24 Heures 250 Ans.
journal.24heures.ch/vaud-regions/actu/2007/09/16/collectivites-preparent-gerer-lois-chiens
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